Un texte de 1763 précise «attenant ledit château, et du côté du couchant, il se trouve des chazaux et vieilles masures qui en sont une dépendance», mais n'en dit pas plus sur les communs. Nous allons tenter d'apporter quelques (maigres) précisions.
Remarquons que les dépendances sont désignées par «chazaux» ou «chazals» (maisons démolies ou jardins qui les remplacent selon A. Mazon) et "vieilles masures". M. Carlat indique, citant le Dictionnaire de l'ancienne langue française de Godefroy, que «masure désigne aussi bien la maison que les terres qui en dépendent, que les ruines de la maison ou les murailles». Il est bien difficile d'interpréter la phrase du sieur Lacrotte ; il semble toutefois que si «vieilles masures» signifiait «maisons» ou «ruines» ou encore «murailles», cela ferait double emploi avec «chazaux». Il reste alors «terres». Il faut observer ici que nous connaissons les limites Nord et Est des communs ; nous n'avons pas connaissance intégrale de leur limite Sud et nous ignorons complètement celle de l'Ouest dont il ne reste rien. Cependant, à propos de cette dernière limite, il convient de noter le départ d'un mur oblique à l'angle du chazal Nord. Ce mur, dirigé vers le Sud-ouest pouvait enserrer la totalité des communs car c'est seulement de ce côté-là qu'on peut chercher une extension de ce qui reste des dépendances. Des travaux de reprise de maçonnerie y ont été réalisés en juillet 2019.
La surface approximative de la partie subsistante est d'environ 430 mètres carrés. Ce qui en subsiste n'atteint qu'à peu près la moitié de cette surface. Plus simplement, on peut imaginer que le château proprement dit occupait grosso modo les deux tiers de la surface totale et les communs un tiers.
Quoi qu'il en soit, il faut se résigner à n'étudier que ce que nous voyons aujourd'hui, c'est-à-dire les ruines des deux «chazaux», en ne perdant pas de vue que les communs et surtout les terres qui en dépendaient devaient s'étendre plus loin vers l'Ouest.