Claude d’Abrigeon est né à Paris en 1936. Pendant la guerre (1939-1945) il passe son enfance dans le Lot-et-Garonne, réfugié avec sa mère, chez ses grands-parents maternels alors que son père vivait seul à Marseille pour son travail et où, après le conflit, la famille s’est retrouvée pour ensuite s'installer à Cannes à la suite d'une mutation de son père. Claude passe donc son adolescence à Cannes où il obtient son baccalauréat après des études au lycée Carnot. Diplôme en poche il intègre l’Éducation Nationale en qualité d’instituteur.

De son mariage en 1959 naîtront deux filles.

Féru d’Histoire, de musique classique et surtout passionné dès l’enfance par les châteaux-forts, il a passé sa vie à les étudier et à réaliser dessins et maquettes, notamment du château de Rochebonne, situé juste en face de la maison d’été de la famille. Toute sa vie, outre ses dessins et maquettes, il s’est investi dans un travail de compréhension et de restitution des vestiges de ce château emblématique des hautes Boutières.

Sa rencontre avec Roger Dugua, président de l'association «Les amis de Rochebonne», animé de la même passion, a été des plus enrichissantes et productives. En témoigne les dessins et maquettes qu'il a légué à l'association et surtout la plaquette réalisée pour l'association : «Un château du Vivarais, Rochebonne en Boutières».

Claude d’Abrigeon est décédé en 2015, à Cagnes-sur-mer.

Alain Amsellem est né en 1940 à Paris 14e où il fréquente l’école primaire et, après une année de préapprentissage durant laquelle il est initié au travail du bois et des métaux, il est dirigé vers une filière technique et obtient un CAP d’électromécanicien, un CAP d’électricien-monteur et un BEI (brevet élémentaire industriel) ensuite, il réussit le concours d’entrée à l’École Nationale de Métier EDF de Gurcy-le-Chatel d’où il sort doté d’un certificat de 2e degré. Il accomplit un parcours professionnel en qualité d’agent technique puis de cadre technique au sein d’EDF-GDF. Rien donc ne le prédestinait à l’écriture, goût qui lui viendra par la généalogie puis par l’obligation de rédiger les rapports des expertises qu’il a réalisées bénévolement pendant 22 ans au profit des comités d’entreprises dans le cadre des lois Auroux.

Passionné d’Histoire, il a été coopté au sein du Comité d’Études et de Recherches Historiques des Boutières lors de sa création.

 

Bruno Chaix † est originaire de l'Ardèche où il est né le 21 avril 1931 ; il a terminé sa carrière militaire au grade de général de Division. Docteur de l'Université en Histoire (Paris I, Sorbonne), il a publié diverses études sur la Seconde Guerre mondiale. Membre du Conseil d'Administration de Mémoire d'Ardèche et Temps Présent, il a participé régulièrement à la rédaction des Cahiers publiés par cette association, en particulier sur des sujets militaires. C'est également à ce titre qu'il a apporté sa contribution au Comité d'Études et de Recherches Historiques des Boutières notamment dans une étude sur la Bataille du Cheylard. Le général Bruno Chaix est décédé à Aubenas le 10 décembre 2021.

Le général Bruno Chaix a publié aux Éditions de Mémoire d'Ardèche et Temps Présent en 2017 un ouvrage regroupant ses études : L'occupation allemande en Ardèche (1942-1944) et la retraite de la Wehrmacht du Midi de la France en août 1944

Émilie Comes-Trinidad est docteure en archéologie médiévale.

Elle a écrit deux mémoires sur le château du Cheylard et son bourg castral en 2011 et 2013 au sein de l’Université Lyon 2 sous la codirection d’A. Baud et P.-Y. Laffont.

Elle a soutenu en 2021 une thèse intitulée «Étude des dynamiques de peuplement en contexte de moyenne montagne à la fin du Moyen Âge et au début de l'époque moderne (XIIIe-XVIIe siècles): le cas du bassin versant de l’Eyrieux (Ardèche)» (Sous la codirection de Ph. Jansen et A. Baud ; Université Nice Côte d’Azur). Ses recherches l’ont notamment conduite à effectuer huit opérations archéologiques dans la vallée de l’Eyrieux, principalement des prospections.

Elle conduit actuellement un projet de mise en valeur du patrimoine des Boutières (visites guidés, ateliers, formations), soutenu par le prix de la Fondation Marcel-Bleustein Blanchet pour la Vocation, obtenu en 2019. Désormais chercheuse associée au laboratoire ArAr (Archéologie et Archéométrie) de la Maison de l’Orient et de la Méditerranée de Lyon, elle poursuit les recherches entamées durant la thèse, et notamment les fouilles archéologiques au château de Chalencon, débutées en 2017.

Christian Disandro est né en 1954, d’un père provençal et d’une mère auvergnate qui se sont rencontrés par les hasards de la Seconde Guerre mondiale alors que son père, sous le pseudonyme de «Christian» était résistant dans le maquis Sampaix dont les bases de repli se situaient principalement en Ardèche Après ses études primaires et secondaires, il a intégré une école d’hydrographie pour devenir officier de marine marchande. Après de longs voyages en terres lointaines et d’affectations dans des services logistiques, il a mis sac à terre et mouillé l’ancre en terre arlésienne pour y couler une paisible retraite.

Ayant hérité des mémoires écrites de son père ainsi que des aquarelles dessinées sur le vif lors des déambulations du maquis Sampaix, il a publié, mémoires et dessins aux éditions du Roure sous le titre de Maquisard à 20 ans en haute Ardèche. Afin que cette page d’Histoire en terre boutiérote ne soit pas oubliée, le Comité d’étude et de Recherches historiques des Boutières lui a demandé d’en faire un résumé pour une publication en 2020. Christian Disandro a ensuite pour l’édition de 2021 proposé un très joli texte plein de tendresse, de simplicité et de poésie lorsque Petit Jeannot, son père, est venu pour la première fois en colonie en haute Ardèche. 

Roger Dugua est né au Cheylard en 1950. Dès ses études scolaires au Cheylard puis au lycée de Tournon, il se passionne pour l’histoire de l’Ardèche et plus particulièrement de celle du Cheylard et des Boutières dont sa famille est originaire. Il fait carrière dans la bijouterie. Élu conseiller municipal du Cheylard de 1977 à 1995, il sera adjoint au maire de 1977 à 1989 chargé des affaires sociales et culturelles. En 1980 il est un des quatre co-fondateurs de l’association des Amis de Rochebonne dont il est le premier trésorier puis le président depuis 1993. À son initiative l’association développe les soirées folkloriques dites «Veillées des Boutières», la biennale du Salon du Livre. En 1987 il publie une monographie sur «Le Cheylard d’hier et d’aujourd’hui» qui sera suivie d’une dizaine de publications régionales.

Jean Dussaud est né en 1934 à Bois-Lantal, un hameau de la commune de Chanéac, dans la maison où sa mère, institutrice, «faisait l’école» et c’est tout naturellement qu’il traversait le couloir pour rejoindre la salle de classe pour l’enseignement primaire. Il a poursuivi ses études secondaires au lycée de Tournon avant d’intégrer l’école Pigier de Valence. Embauché par l’entreprise Chomarat en qualité de secrétaire avant son service militaire, il réintègre cette entreprise une fois ses obligations militaires accomplies et y apprend les techniques d’impression sur tissus et devient chef de fabrication jusqu’à sa retraite. D’un tempérament sportif, il a pratiqué le football, le cyclisme et a effectué de nombreuses randonnées. En 1996 afin de combler l’ennui de son veuvage il devient correspondant local du Dauphiné libéré. C'est ainsi qu'il a largement contribué à faire connaître l'association Les Amis de Rochebonne, à travers ses très bons articles de presse. Lors de la création du Comité d’études et de recherches historiques des Boutières, il a fait partie des premiers auteurs qui ont lancé la publication de la collection Les Boutières en histoire.

Jean Dussaud est décédé le 17 septembre 2023, à l'âge de 89 ans.

Christophe Etiévant est né à Saint-Etienne le 25 juin 1965. Tout son parcours scolaire se fait dans la préfecture Stéphanoise. En 1981 il réussit le concours de l’école de formation technique de la Manufacture d’Armes de Saint Etienne (MAS). Mécanicien en mécanique générale, il devient fraiseur sur commande numérique. En 1990 changement d’orientation, il entre à la SNCF pour devenir conducteur de train jusqu’en 2018 et travaillera dans les dépôts de Lyon-Mouche, Lyon-Vaise et Saint-Etienne, avec des missions à Dijon-Perrigny, Chambéry et Paris-Montparnasse. Cela lui permettra de conduire les types de trains ; TER, Fret, Grande Ligne et TGV avec tous les types de blocks sur ligne classique et sur LGV.

Habitant près de la gare de Saint Etienne Bellevue, son père faisant du modélisme ferroviaire et son grand frère s’intéressant à l’histoire ferroviaire et industrielle, quoi de plus logique que le jouet devienne passion.

Actif comme bénévole dans plusieurs associations de chemin de fer touristique pour la préservation du patrimoine, il se passionne également pour l’histoire des chemins de fer car Saint Etienne est le berceau du rail français. Il découvre la Haute-Loire et l’Ardèche dès les années 80 et s’attache à l’histoire du réseau du Vivarais des CFD qui traversait les Boutières. Ce sera l’occasion de rejoindre l’équipe des bénévoles des amis du château de Rochebonne.

En dehors de sa passion pour les chemins de fer, il pratique la photographie, la marche et le VTT.

Jean-Marc Gardès, d'origine ardéchoise par son grand-père paternel, est né en 1954 à Alès dans le Gard où il a fait ses études secondaires et a débuté sa carrière professionnelle dans un grand office agricole à Toulouse. En 1981 une vacance de poste lui a permis une mutation professionnelle pour occuper un emploi en Ardèche à Privas, département où il a terminé sa carrière au service de l’Équipement.
Connaissant la légende, il s’est tout d'abord intéressé à l'histoire du trésor de l'abbaye de Mazan, puis à ce département tout entier qu’il ne connaissait pas avec l'idée de le découvrir en compagnie des femmes et des hommes célèbres qui l'avaient visité bien avant lui, passion pour «la géographie littéraire» qui l'anime toujours. Cette passion l’a conduit à écrire une première série d'articles publiés dans «Envol», le journal de la Fédération des Œuvres Laïques de l'Ardèche, puis dans d'autres revues et magazines et aussi la série des livres «L'Ardèche à la page» qui a été suivie par de nombreux autres...

Jacques Nury est né à Tournon en 1945 ; ses ascendants sont presque tous originaires de la région de Saint-Martial mais également de Tournon et de ses environs. Parti tôt de l’Ardèche pour rejoindre la région parisienne, c’est au lycée de Saint-Cloud qu’il fait ses études secondaires et ses études universitaires à l'Ecole Nationale supérieure de Chimie de paris et obtient un diplôme d’ingénieur chimiste et part en coopération en Algérie pour effectuer son service national.

C’est dans diverses régions de France, Savoie, Pyrénées atlantiques, Alpes-de-Haute-Provence, qu’il réalise sa carrière professionnelle dans l’industrie chimique et la plasturgie et devient responsable d'un laboratoire de Recherche et Développement de matières plastiques puis, responsable de normalisation et de réglementation sur le plan français et européen dans une importante société de canalisations plastiques.

Parti en retraite en 2008, il a pu se consacrer à ses recherches généalogiques qui l’ont amené à s’intéresser de plus en plus à l’histoire des Boutières et à l’histoire de l’Ardèche en général, pays auquel il est très attaché ; c’est donc naturellement qu’il a rejoint le collectif du Comité d’Études et de Recherches Historiques des Boutières.

Jean-Claude Ribeyre est né à Lyon le 30 juillet 1947.d’ancêtres ardéchois, principalement dans les hautes Boutières. Après des études techniques et de mathématiques, il obtient un BTS en 1968 suivi d’une licence puis un CAPET de construction mécanique ce qui lui permet d’être professeur de mécanique générale en lycée. Il est retraité à Arcens depuis 2007.

Ses points d’intérêt : arts visuels (surtout contemporains), histoire, patrimoine et politique locale.

Michel Riou est né en 1944 à La-Voulte-sur-Rhône, il a été professeur à l’École normale d’apprentissage de Lyon.

Après avoir occupé les fonctions les plus diverse dans l’éducation nationale, de la surveillance d’externat à l’administration en passant par l’enseignement en collège, en lycée et à l’IUFM, il consacre ses loisirs de retraité à l’exploration de son pays natal.

Il a publié le guide de l’Ardèche, les carnets de voyage en Ardèche, mémoires d’hier 1900 – 1930. Il a collaboré à l’Histoire du Vivarais dirigée par Gérard Cholvy, à Vivarais – Ardèche ainsi qu’une révolution en Ardèche.

En 1983 il a fondé Mémoires d’Ardèche et Temps présents en collaboration avec Maurice Boulle, Pierre Ladet et Jean-Marc Gardès. Il a également publié de nombreux articles dans la Revue du Vivarais. En 2002 il publie Ardèche, terre de châteaux, maître ouvrage, imposant succès de librairie, plusieurs fois réédité !

En 2006 il s’est essayé au roman policier en publiant «Châtaigne du sang».

Albert Roche est né en 1957 à Saint-Clément en Ardèche ; il fréquente l’école primaire tenue par les sœurs de saint-joseph puis le collège du Cheylard et ensuite le lycée du Puy-en-Velay et effectue des études universitaires de physique-chimie à Clermont-Ferrand ; c’est au cours de ses études au lycée puis au collège qu’il va se passionner pour l’histoire

En 1977 il est chimiste à Creusot-Loire et participe à l’élaboration de nouveaux aciers inoxydables.

Après son service militaire effectué en 1978, il travaille à la SECA à Saint-Bauzile au laboratoire de recherches sur la diatomite, un agent de filtration dans l’industrie alimentaire.

En 1980, il est enseignant de physique-chimie et de mathématiques au collège de Tence puis à Yssingeaux.

Passionné d’histoire locale, ses travaux se concentrent sur l’histoire des Boutières et de la région du Mézenc. En complément des articles parus dans Les Boutières en histoire, il participe à la publication des Cahiers du Mézenc. Il publie un ouvrage sur son village : Saint-Clément à travers l’histoire de son église puis, Quand retentit le tocsin 1914 – 1918. 

Il est également l’auteur d’un ouvrage sur le retour du loup en Ardèche ainsi que d’un livre sur une race de vache aujourd’hui disparue : la Mézine.

Maxime Roche † est né à Saint-Agrève en 1945 et décédé en 2011 à Besançon ; étant orphelin de père, il a passé son enfance à Saint-Julien-Boutières (Ardèche) où il a fait sa scolarité élémentaire ; il effectue sa scolarité complémentaire à Saint-Agrève puis continue ses études secondaires au lycée de Valence à la suite de quoi il poursuit ses études à la faculté des Sciences de Lyon. Admis à l’institut de Chimie de Besançon et obtient un diplôme d’ingénieur chimiste et une licence de chimie. Après une carrière d’enseignant-chercheur il soutient une thèse de doctorat d’État-es-sciences physiques au titre duquel il a encadré de nombreuses thèses de doctorat 3e cycle.

Passionné d’Histoire, il a rejoint le Comité d’Études et de Recherche historiques des Boutières en 2009 pour lequel il a publié en 2010 et 2011 des articles en collaboration avec Georges Vignal.

Maurice Vernet est né en 1938 à Annonay mais sera scolarisé au Cheylard où il obtiendra son BEPC, puis arrive le long temps du service militaire de 28 mois dont une année en Algérie ; libéré de ses obligations du service national il est embauché chez France-Télécom, entreprise dans laquelle il a accompli toute sa carrière. Maurice Vernet a été président de l’Union musicale du Cheylard et président départemental de la Fédération des Sociétés Musicales de l’Ardèche et a œuvré à la création de l’École départementale de Musique de l’Ardèche, structures qui ont permis à de jeunes talents de se révéler tel André Henry devenu un trompettiste de renommée internationale.

Maurice Vernet a rejoint le Comité d’Études et de Recherches Historiques des Boutières afin de témoigner de faits restés méconnus lors de la bataille du Cheylard et ainsi rendre hommage à des héros de l’ombre.

Il a également souhaité rappeler ce qu’a été le retour des prisonniers au Cheylard et l’historique du rapprochement local franco-allemand.

Georges Vignal est né en 1943 à Chanéac (Ardèche). Il a suivi un enseignement technique à l’issu duquel, ayant obtenu un brevet professionnel, il fut embauché en qualité de fraiseur par les établissements Berliet à Lyon puis chez Crozet à Valence jusqu’en 1973. Après avoir suivi pendant une année les cours de l’école Nationale de formation professorale et la réussite au concours de professeur technique de l’académie de Grenoble, il a été enseignant technique au CET de Saint-Denis en Seine-Saint-Denis puis au LEP Roche-Arnaud au Puy-en-Velay jusqu’en 2001, date à laquelle il a pris sa retraite.

Entré au Comité d’Études et de Recherches Historiques des Boutières en 2007, Georges Vignal a proposé de contacter les Éditions du Roure pour la publication annuelle des ouvrages de la collection «Les Boutières en histoire». Georges Vignal y a publié de nombreux articles ainsi qu’un ouvrage hors-série «Les seigneurs de Chambarlhac» en 2011.